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SORTIE D'ALBUM le 21 MAI 2021 SUR JAZZ&PEOPLE

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"Fabien Mary, le lyrisme et le sens de l'histoire en embouchure." 
LE MONDE

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Après «â€¯Left Arm Blues », disque en octet largement plébiscité par le public et la critique, Fabien Mary continue à déployer ses talents en les étendant pour la première fois à l’échelle d’un big band. S’appuyant sur le savoir-faire et l’expérience du Vintage Orchestra, le trompettiste s’est lancé dans un impressionnant travail d’écriture duquel a émergé tout un répertoire original.

 

Usant de l’instrumentation du grand orchestre de jazz comme d’une palette dont il exploite toute la variété, des plus flûtées au plus cuivrées, Fabien Mary fait fructifier l’héritage des grands arrangeurs des années 1960 qui, de Gil Evans à Thad Jones en passant par Bill Holman, élevèrent la composition pour big band au rang d’art cathédrale et se place, à la perfection, dans la prestigieuse lignée du jazz en grande formation.

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Constitué d’une dizaine de pièces, «â€¯Too Short » peut se lire comme l’un des aboutissements d’un musicien qui, depuis plus de vingt ans, se passionne pour le jazz et a épousé cette musique dans un étonnant mélange d’érudition et de sensibilité. Sa plume semble avoir absorbé toutes les techniques et les effets qui peuvent donner relief et couleurs à un big band, maniant les nuances, les étagements de voix et les écheveaux de timbres avec précision. Riche de réminiscences, elle garde un attachement à la clarté des lignes et masque ses sophistications formelles sous l’allant constant du swing et la chaleur de l’ensemble.

 

Rarement closes sur elles-mêmes, et par delà leur richesse propre, les partitions de Fabien Mary sont, comme il se doit en la matière, une manière de placer l’improvisation du soliste dans un contexte qui tout à la fois l’inspire, le stimule et, idéalement, le pousse à donner le meilleur de lui-même. Loin de s’accaparer l’essentiel des improvisations, le trompettiste offre ainsi à la plupart des membres du Vintage Orchestra, de David Sauzay à Thomas Savy en passant par Olivier Zanot, Jerry Edwards, Florent Gac ou Malo Mazurié, l’occasion de s’inscrire au cœur de ses compositions et de participer à l’interprétation de sa musique.

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"Chez le trompettiste à la technique impeccable, tout sonne juste. Une personnalité musicale exigeante et d'une élégance rare.” TELERAMA

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Parfaitement rodé à l’exercice, le Vintage Orchestra est, en effet, constitué de musiciens qui savent à la fois servir les ambitions collectives d’un compositeur mais aussi enrichir son répertoire de leurs talents d’improvisateur. Réunissant certains des instrumentistes parmi les plus chevronnés de la capitale, ce big band dont Fabien Mary est l’un des membres actifs depuis plusieurs années, possède des qualités collectives qui, par delà la technicité qu’il exige de ses membres, sont avant tout celles d’avoir trouvé son unité et sa cohésion sonore, quelque chose qui tient à la fois de la capacité à parvenir à une respiration commune, à la balance naturelle entre les sections et au mélange des timbres individuels. En outre, il sait parfaitement rendre justice aux subtilités d’écriture du compositeur, restituer l’éventail de ses couleurs orchestrales et garder les tempos qui donnent leur fluidité aux interprétations tout en conservant l’effet de masse de l’ensemble.

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En avril 2017, à New York, le tromboniste «â€¯Slide » Hampton célébrait ses 85 ans sur la scène du Dizzy’s, club situé dans le complexe de Jazz at Lincoln Center. Il était accompagné pour l'occasion par un octet dirigé par Frank Basile qui comptait dans sa section de trompettes un musicien français : Fabien Mary. Plus d’un demi-siècle plus tôt, en 1962, ce même «â€¯Slide » Hampton enregistrait à Paris l’un de ses disques les plus fameux, «â€¯Exodus », qui mettait en évidence ses talents d’arrangeur pour moyenne formation. Si l’un des titres de «â€¯Too Short » s’intitule «â€¯One For Slide », c’est autant en souvenir de cette occasion qui fut donnée à Fabien Mary de jouer aux côtés du maitre, au crépuscule de sa carrière, qu’une dédicace adressée à l’un de ces nombreux musiciens de jazz américains dont l’art, par le biais des disques, des concerts et des radios, a contribué à faire du Vieux Continent une terre d’accueil pour le swing. 

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Avec l’exigence et la sensibilité qui le caractérisent, Fabien Mary peut légitimement assumer d’en être l’un des ultimes et brillants héritiers.

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